Vous avez été nombreux à nous faire part de vos difficultés…
pour vous faire rembourser vos frais de déplacement. Une première concertation sur ce sujet a eu lieu le 7 novembre.
Une nouvelle concertation vient de se tenir au niveau du groupe Airbus au cours de laquelle la CFE-CGC a pu exprimer ses propositions pour améliorer les conditions de déplacement et le processus de remboursement. Et cette concertation s’est conclue sur de nombreuses avancées.
Ainsi, à partir du 1er février 2019 :
- les repas, snack seront remboursés jusqu’à 70€ par jour (en France), quel que soit le nombre de factures, ou 35€ par demi-journée (si départ après 14h ou retour avant 19h),
- si le petit déjeuner n’est pas inclus dans le prix de la chambre d’hôtel, il sera remboursé,
- les trajets professionnels avec véhicule personnel pourront être remboursés jusqu’à 140 km aller-retour, sur validation du manager,
- les taxis pourront être utilisés pour un montant pouvant aller jusqu’à 150€ par course,
- Les disponibilités de chambres dans les hôtels proposés par l’outil seront beaucoup plus importantes,
- les véhicules de location et les chambres d’hôtel seront réglés directement par la société.
- le process et l’outil pour effectuer les demandes de remboursement vont être fortement simplifiés :
- la demande de remboursement pourra être effectuée par smartphone, avec un outil simplifié qui permettra de prendre les factures en photo pour les envoyer sous forme digitale: plus de papier.
- l’objectif annoncé est une réduction du temps de traitement des demandes à 5 jours,
- dans un second temps, cet outil permettra également de réserver les déplacements de façon beaucoup plus simple qu’avec l’outil actuel (il n’est pas compliqué de faire mieux, diront certains !)
La CFE-CGC se félicite de ces avancées et remercie tous les salariés qui nous ont apporté leurs témoignages sur les difficultés à organiser et à se faire rembourser les frais de déplacement.
Restent quelques points à améliorer, dont nous rediscuterons en 2019 :
- les indemnités kilométriques, dont le montant n’a pas évolué depuis des années alors que le coût d’utilisation des véhicules a subit une forte inflation.
- les compensations : les déplacements sont vécus comme une contrainte forte sur la vie familiale et sociale et sur la fatigue des salariés, qui n’est pas du tout reconnue en France, comme cela peut être le cas pour les déplacements en Allemagne, ou comme cela peut être le cas en France, à juste titre, pour les contraintes engendrées par le travail exceptionnel (horaires décalés, de nuit, le week-end , astreintes…).
A suivre, donc…