Inondation des batiments F03, G1, K1…

Dégradations des conditions de travail

Les conditions de travail au bâtiment F03, et plus particulièrement au rez-de-chaussée (Prototype), sont préoccupantes suite aux intempéries d’une violence exceptionnelle qui ont frappé la région. Il est impératif de souligner la nature exceptionnelle et la quantité phénoménale de pluie qui s’est infiltrée, non pas par une simple fuite de toit, mais par le hall d’entrée même du bâtiment, submergeant les installations.

Depuis près de deux semaines, les élus CFE-CGC n’ont cessé de remonter à la Direction les risques graves encourus par les salariés :

  • Risques d’électrocution : L’eau s’étant propagée dans la zone de travail, le danger lié à la proximité d’installations électriques (comme l’illustre la photo de l’enrouleur électrique posé sur un bureau) est maximal.
  • Risques de chute et de glissade : Les planches techniques, complètement imbibées d’eau, sont devenues des pièges, augmentant considérablement le risque de chute grave.
  • Odeurs de moisissures insoutenables : L’humidité persistante et stagnante crée un environnement de travail non seulement désagréable, mais aussi potentiellement dangereux pour la santé respiratoire du personnel.

Cette situation est critique et alarmante. Les conditions de travail du personnel ne sont pas acceptables et demandent une réactivité significative.

Suite à nos sollicitations, Rémi Marcos, le président du CSSCT E1, a apporté des précisions sur les actions en cours :

« Je te confirme que le sujet est bien pris en compte côté FM et que différentes solutions ont été étudiées, mais certaines contraintes comme le besoin de proximité entre les personnes et l’activité limitent fortement les possibilités. Il a donc été décidé la réquisition d’une salle de réunion du bâtiment F03. Côté FMBP, ils font le parcours pour officialiser cette situation (suppression de la salle dans les calendriers, organisation du transfert…). Pour information, ce n’est pas une ‘fuite de toit’ qui est à l’origine de ces dégâts, mais de l’eau en quantité qui est rentrée par le hall d’entrée. »

Si la réquisition d’une salle de réunion constitue un pas vers la mise à l’abri des équipes, cette solution doit s’accompagner d’une réhabilitation urgente et complète de la zone sinistrée.

Il est crucial de noter que le bâtiment F03 n’est pas le seul concerné par les dégâts liés à ces pluies d’une intensité rarissime. D’autres infrastructures, comme les bâtiments G1, K1, et potentiellement d’autres encore, subissent également les conséquences de cette catastrophe naturelle, rendant la problématique de la sécurité du personnel un enjeu étendu à l’ensemble du site.

Nous attirons l’attention de la Direction sur le fait que les épisodes méditerranéens, aujourd’hui rares, pourraient devenir plus fréquents ou intenses. D’où l’importance de traiter les problèmes à la « racine« .

 

Merci aux militants et élus CSSCT pour leur intervention, ainsi qu’au président de la CSSCT et au FM pour avoir trouvé une solution palliative rapidement !