La Provence : Bon nombre de directions et de syndicats craignent…
son installation. mais le Comité social et économique peut-être source d’innovations, si une négociation de qualité est conduite.
Le temps presse. Au 31 décembre 2019, toutes les entreprises d’au moins 11 salariés devront avoir installé un Comité social et économique (CSE) en lieu et place des Comités d’entreprise, Délégation du personnel et Comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail. Autant dire que les six derniers mois de l’année s’annoncent chargés…
« l’idée était de contenir au mieux la situation, d’obtenir un accord ni trop chiche, ni trop confortable », explique Ludovic Andrevon, le président de la section CFE-CGC d’Airbus Helicopters, à Marignane, qui compte 1800 adhérents. Avec FO, son partenaire dans la gestion du Comité d’entreprise du site de 8000 salariés, mais aussi les trois autres organisations syndicales représentatives d’Airbus group (CFDT, CFTC et CGT), la centrale a déjà signé un accord de mise en place du CSE, alors que les élections ne sont pas pas prévues avant le mois de novembre.
Avec un total de 34 à 35 élus, et une cinquantaine de RVS, la future instance est déjà plutôt bien partie, même si les partenaires sociaux ont intégré la baisse de moyen à laquelle ils vont de toute façon devoir faire face.
« C’est un choc de simplification », résume Ludovic Andrevon de la CFE-CGC dont les équipes planchent désormais sur l’organisation des commissions. car l’esprit des textes prévoyait aussi et avant tout une réduction du nombre d’heures de réunion et de délégation… »Certains sujets étaient à la fois débattus en CE et en CCE. C’était redondant », estime le syndicaliste. mais la contrepartie est aussi d’avoir un dialogue social de qualité, avec des représentants du personnel formés et aguerris sur le sujet. « Il y a un intérêt à avoir des syndicats puissants pour signer des accords gagnants/gagnants ».
Source la Provence de l’économie du mardi 19 mars.